Paulina Milke rejoint le Comité de la CI Motards Suisse
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En Suisse, une dispute sur les limitations de vitesse en ville bouillonne à tous les niveaux. Il est question de bruit et de pollution de l’air, de faveur électorale et d’idéologie. Mais surtout, les responsabilités. Celles-ci, au moins, sont désormais réglées.
Alors que des zones à 30 km/h sont créées dans de plus en plus de villes, les cantons et le gouvernement fédéral font pression pour que la vitesse soit limitée à 50 km/h sur les grands axes urbains. Différentes idéologies jouent ici un rôle. Les grandes villes suisses sont majoritairement gouvernées par les rouges et les verts, les cantons et la Confédération sont en mains bourgeoises. Mais les choses ne sont pas aussi simples. Car un sujet politique récurrent joue ici un rôle important : le fédéralisme et les questions de compétences.
Le conseiller national lucernois Peter Schilliger (PLR) l’a compris et a réussi à mettre de l’ordre dans le débat. Sa motion « Assurer la hiérarchie du réseau routier à l’intérieur et à l’extérieur des localités » (21.4516) a été adoptée – même contre la recommandation du Conseil fédéral – par les deux chambres du Parlement.
Mais les nouvelles dispositions ne doivent pas seulement définir les fonctions des différentes routes, mais aussi les limitations de vitesse correspondantes. Concrètement, cela signifie une vitesse de 50 km/h en ville sur les « routes à orientation trafic », c’est-à-dire sur les routes principales. Les communes sont toujours libres de réduire la vitesse maximale autorisée à 30 sur les « routes à vocation résidentielle ».
La vitesse de 50 km/h sur les routes orientées vers le trafic présente des avantages évidents, argumente Schilliger. La sécurité dans les quartiers serait ainsi améliorée, car moins de trafic d’évitement traverserait les agglomérations. « En outre, les transports publics perdraient énormément d’attrait si la vitesse était limitée à 30 km/h dans les villes », ajoute le conseiller national. Le Conseil fédéral est maintenant tenu d’adapter la loi en conséquence. « C’est une victoire partielle, mais la vitesse de 50 km/h n’est pas encore dans la poche », déclare Schilliger.
Le site CI Motards Suisse appelle les villes à reconnaître la moto comme un moyen de transport peu encombrant, écologique et efficace, et à la mettre sur un pied d’égalité avec les transports publics. « Les motos font partie de la solution, pas du problème », déclare le nouveau président élu de CI Motards Suisse, Ralf Winzer. Les responsables dans les villes devraient créer des incitations pour que les gens se rendent en ville en deux-roues. Il propose d’autoriser les voies de bus à être partagées avec les motos et de créer suffisamment de possibilités de stationnement légal.

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